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Auteur/autrice : administrateur

La tempête Egon a balayé le nord de la France durant la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 janvier.

La dépression associée à cette tempête (1005 hPa jeudi 12/01 à 12 h au large de la Bretagne) a traversé le nord du pays en se creusant très rapidement tombant à 990 hPa au-dessus du Cotentin jeudi à 17 h puis 982 hPa en Picardie à 21 h. Cette tempête s'est ensuite progressivement déplacée vers la Belgique, puis le nord de l'Allemagne, avec toujours une pression particulièrement faible.

Le creusement rapide de la dépression, favorisé par la présence d'air très froid en altitude est à l’origine des vents tempétueux que nous avons connus dans la nuit du 12 au 13 janvier.

 

Au passage de la tempête, des vents violents ont été enregistrés, notamment sur les régions Haute-Normandie, Hauts-de-France, Île-de-France, et Grand-Est. On a relevé 146 km/h à Dieppe, une valeur jamais atteinte depuis 1987 (où l'on relevait 155 km/h sous orage le 11 juillet).

Les rafales violentes ont concerné une large partie de la moitié nord de la France, en atteignant par exemple 129 km/h à Braine (Aisne), 139 km/h dans l'île de Groix (Morbihan), 131 km/h à Cherbourg ou encore 130 km/h à Caen. Dans le Nord-Est, on a mesuré 133 km/h à Chouilly (Marne), 125 km/h à Saulces-Champenoises (Ardennes) et à Mouzay (Meuse), 118 km/h à Nancy (Meurthe-et-Moselle). En Île-de-France, la valeur de 117 km/h (à Wy-dit-Joli, dans le Val-d'Oise) mesurée au cours de la nuit est la 4e valeur la plus forte relevée dans cette station ouverte en 1987. On a mesuré par ailleurs 102 km/h sur l'aéroport d'Orly, 97 km/h à Paris.

 

Egon a été intense sur quelques départements mais, à l'échelle nationale, elle ne fait pas partie des grandes tempêtes historiques (seule une faible partie du territoire a été affectée par des vents de plus 120 km/h).

 

La tempête semble avoir été particulièrement vive dans l’Aisne médiane avec des coupures d’électricité fréquente pour de nombreux villages, des dégâts sur toitures,….

En forêt, ceux-ci semblent à première vue relativement dispersés (bris de branches et chablis diffus –arbres à larges cimes principalement). Ils sont localement plus marqués par le reversement de groupes de peupliers ou de résineux.

Pour ceux concernés par des dégâts en forêt, Nous rappelons la nécessité en tout premier lieu d’assurer la sécurité des personnes en sécurisant si nécessaire le domaine public et ses abords.